Archives de : eelv vendée sud

  1. Accord européen sur le réchauffement climatique : une avancée en trompe l’oeil

    Un accord des chefs d’Etat européens, à la communication excessivement positive, a été scellé hier, en faveur du climat : A l’horizon 2030, 40% de réduction de gaz à effets de serre (GES), montée à 27% d’énergies renouvelables, 27% d’économies d’énergie…

    L’accord obtenu par les dirigeants européens a l’odeur d’une avancée… mais c’est pourtant un beau coup de frein porté à la lutte contre le dérèglement climatique.

    Alors que le Parlement européen, députés écologistes en tête, avait réussi à proposer des engagements beaucoup plus importants en matière de combat contre le dérèglement climatique (le double pour les énergies renouvelables et pour l’efficacité énergétique), les chefs d’Etat ont pris les options les moins contraignantes… Le dérèglement climatique est-il encore chose incertaine ?

    ces choix sont incompréhensibles :

    • Les gisements d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables sont importants et nécessitent un engagement fort et dans la durée, l’inverse du message envoyé !
    • L’effort de 27% d’efficacité énergétique n’est qu’incitatif, donc non contraignant ! Avec 11 millions de français en précarité énergétique (difficultés à se chauffer dignement et budget chauffage surreprésenté) et en pleine crise du gaz russe, comment continuer de faire la part belle aux énergies fossibles et nucléaires ?

    Dans cette négociation la France n’a pas été exemplaire, loin s’en faut. L’alliance avec le Royaume-uni et la Pologne, fervents defenseurs de l’énergie fossile et nucléaire, a porté préjudice à la lutte contre le dérèglement climatique et la transition énergétique. Pas un très bon signal à un an de la conférence de Paris.

     

    Pourtant, partout en France et en Europe, la réalité économique favorise la transition : collectivités locales, entreprises, citoyens et associations, s’engagent à leur niveau.

    Nos dirigeants ont encore choisi le maintien des vieux modèles, ceux qui nous brident et nous rendent résignés… à rebours de l’histoire et des enjeux !

     

    Tony Demeurant

    Pour la coordination départementale

  2. L’Etat de droit… dilué dans l’intérêt douteux !

    Les élus, exaspérés de ne voir LEURS projets se réaliser comme bon leur semble, agitent en cœur leur nouvelle marotte : l’État de droit…La mort du militant a ravivé leur peur de ne plus pouvoir agir sans être contestés .

    Pourtant, l’État de droit sé définit comme un État dans lequel les normes sont hiérarchisées pour que sa puissance s’en trouve limitée, DONC l’inverse de ce que prétendent les élus s’en réclamant !

    Jouer des coudes pour obtenir un projet dont l’utilité est douteuse n’est pas respecter l’État de droit… c’est imposer son projet !

    Dans un État de droit, deux aspects semblent avoir été bizarrement interprétés :

    – Les normes qui édictent l’action publique sont soumises au respect des textes fondateurs et supérieurs, comme la Constitution ou le droit européen…

    Sur cet aspect, l’État français et les collectivités locales respectent-elles le droit ? Que dire d’une France qui n’arrive pas à respecter la directive Nitrates européenne et qui continue de promouvoir une agriculture destructrice de la santé et de l’environnement ? Que dire de l’A831 qui traverse des zones Natura 2000 et qui détruit des zones humides ?

    – Tout le monde doit bénéficier de l’État de droit… également ! Les élus, l’État français, les citoyens sont soumis aux mêmes normes… L’État de droit, cela ne veut pas dire que les élus ont la toute puissance, c’est le contraire.

    L’expression démocratique et politique sont indispensables, surtout quand elle se font comme nous le faisons à EELV, c’est à dire dans le respect total des droits de notre société.

    Contester un projet, ce n’est pas un crime de lèse majesté, c’est un droit ! Les élus sont décontenancés par le rejet croissant des grands projets à fort impact écologique. C’est normal, ils ne sont pas à la hauteur des enjeux de ce siècle : les limites de la Terre sont connues, les ressources sont maintenant limitées, la croissance n’est plus certaine…. Les citoyens, eux, le comprennent de plus en plus et aspirent à autre chose. L’emploi oui, mais pas sur le dos de la planète !

    Sur l’A831, en aucun cas l’État de droit n’a été bafoué, l’opposition au projet s’est toujours faite de manière régulière et non violente… Seuls les partisans au projet d’A831 sont allés jusqu’à envisager des actions similaires à celles des « bonnets rouges »… Qui ne respecte pas l’État de droit ?

    Tony Demeurant,

    Pour la coordination départementale

  3. l’agitation médiatique ne vaut pas politique publique, mais coûte cher…

    A grands coups de communication politique partisane, le Conseil général nous sort encore une action « caporaliste » dont il a le secret. En choisissant le détournement des fonds publics pour sa propre idéologie et vision du progrès, il s’étonne que d’aucuns soient en désaccord…

    Il est possible de ne pas penser comme les « élites politiques », mais visiblement impossible d’en avoir le droit. Se faire traiter d’obscurantiste refusant le développement économique parce qu’on s’oppose à ce projet d’A831 est pathétique et risible, mais finit par devenir inquiétant… D’autant que contrairement à nous, le représentant du Snuipp-FSU n’a même pas soumis de doutes sur le projet A831…

    Il est honteux d’utiliser les services du département à des fins idéologiques majeures, et tout aussi déplorable d’utiliser des arguments aussi partiels pour imposer ses positions.

    Non, le sujet ne fait pas consensus à gauche, et non ce n’est pas des compétences des collectivités locales de financer une autoroute… Alors même que collèges, routes départementales, action sociale, formation sont pénalisés par ces actions de communication… !

    Nous viendrait-il à l’esprit, à EELV Vendée, de taxer les opposants au mariage pour tous (dont le Conseil Général) d’homophobes au seul pretexte qu’ils s’opposent à une loi favorable à l’évolution de leurs droits ? Ayez l’intelligence et l’intérêt collectif de faire de même pour ce projet qui n’est plus de notre temps.

    Tony Demeurant

    Co-animateur EELV Sud Vendée

  4. Derrière le mythe de l’A831, qui paie et pour quoi ?

    Face aux peurs d’enlisement du projet d’A831, nous comprenons évidemment la détresse et le besoin de certains chefs d’entreprises vendéens … Pour les entreprises du BTP, un chantier retardé est toujours un chantier en moins… soit moins d’emplois et moins de recettes… !

    Nous avons déjà beaucoup écrit sur l’A831 : son coût exorbitant pour les contribuables vendéens (probablement 400 à 500 millions d’€ pour les collectivités), son inefficacité à développer le sud-vendée, comme l’avait promis l’autoroute A83 actuelle, son impact environnemental (alors que le marais poitevin vient de retrouver son statut de PNR), son incapacité à régler le vrai problème d’augmentation du trafic routier sur les départementales, et ce alors que Marans mérite et attend depuis longtemps un contournement…

    Faut-il alors croire les élus et promoteurs qui haranguent « l’autoroute de l’emploi »… , et que ce seul argument vaille, quel que soit l’emploi ?

    Nous pensons légitimement que l’emploi reste un objectif vital à atteindre pour le sud vendée, mais ne peut-il pas être atteint par d’autres moyens ?

    Si on pousse la situation à l’absurde, au nom de l’emploi coûte que coûte, faudrait-il autoriser la construction d’une centrale nucléaire en sud-vendée ? Faudrait-il accepter de faire pousser des villes fantômes pour donner de l’emploi au BTP, comme en Espagne ? Faudrait-il rouvrir les mines de charbon de Faymoreau pour garder les anciens mineurs ?

    Tout cela crée effectivement de l’emploi, ou du moins le maintient en vie… Mais à l’heure des dérèglements climatiques de plus en plus violents, alors que nos systèmes économiques et politiques sont à bout de souffle et que nous en sommes tous conscients, faut-il s’enfermer dans un modèle dépassé ?

    De l’emploi, créons-en ensemble pour améliorer en plus nos quotidiens ! Dans la réparation de nos erreurs (d’aménagement, d’urbanisme, d’habitat…), nous aurons besoin des entreprises de BTP ! Dans la restauration de notre alimentation, nous aurons besoin d’agriculteurs ! Pour réduire la facture énergétique de nos bâtiments, nous aurons besoin d’artisans ! Pour produire des biens et services moins énergivores, nous aurons besoin d’ingénieurs…. S’engager sur cette voie créerait des millions d’emplois !

    Enfin, pour préparer et engager nos territoires aux transitions que nous pouvons choisir ou subir, nous avons besoin de collectivités fortes et responsables : nos impôts locaux ne peuvent pas servir à une autoroute, ils doivent servir aux besoins locaux : nous aurons besoin de collèges, de lycées, de trains, de culture, d’aménagements préparant l’avenir !

    Vivre mieux et dans une société « décarbonée » peut donner de l’emploi, sans qu’une deuxième autoroute ne soit nécessaire !! Pire, elle empêcherait que l’on s’engage à temps sur la bonne voie, et que nous « roulions à contre-sens » !

    Tony Demeurant

    Co-animateur EELV Sud Vendée

  5. L’argument d’exemplarité, un pavé dans l’A831

    Depuis la fameuse étude commanditée à la LPO pour étudier les mesures de compensation, les promoteurs ont trop souvent opéré des raccourcis fallacieux… La LPO a été missionnée pour étudier les mesures de compensation envisageables pour « compenser » les impacts de l’A831… Elle a fait son travail, tout à fait sérieusement et avec le professionnalisme qu’on lui connaît. L’article paru hier (mardi 11 février) remet les pendules à l’heure : « Même si toutes les mesures compensatoires étaient réalisées, une autoroute reste un projet destructeur ». Si le Président du Conseil Général n’a que rarement dévié de ce propos, en jouant sur les mots, d’autres élus et promoteurs n’ont pas eu cette délicatesse et ont largement « pris quelques libertés avec la vérité »…Combien ont sans vergogne assuré que le projet était jugé exemplaire par la LPO ? Combien se sont servies de la caution « LPO » pour préciser qu’elle était d’accord avec le projet ? D’ailleurs, où en est-on des mesures de compensation ? Doit-on s’attendre à l’affichage de quelques actions prises dans le dossier pour afficher « l’Exemplarité » du projet, ou conformément à l’étude réalisée, le projet prendra-t-il en compte TOUTES les mesures de compensation ? Comme nombre de gens soucieux de notre avenir, nous continuons comme la LPO de penser que ce projet coûte bien plus à nos impôts qu’il nous rapporte en matière d’emplois.

  6. Au revoir à Guy

     

    Guy Aumand, militant écologiste convaincu, engagé, humaniste, optimiste, nous a quitté.

    La tristesse est grande, et pourtant, les témoignages entendus cet après-midi sonnent encore comme un espoir de vie.

    Guy, le tiers-mondiste et écologiste est parti, mais il nous as résolument laissé ses valeurs et le sens de l’engagement.

    Oui, nous sommes tristes, mais ta constance dans le combat, ta cohérence dans tes engagements doivent guider la suite de nos actions. Si j’ai pleuré, c’est aussi de colère face à ses injustices qui perdurent, et face à ses logiques qui nous tuent.

    Foin de grand discours, ceux de cet après-midi furent sobres et parfaits.

    Aussi, cette dernière citation, comme une invitation à considérer que tu restes enfoui au fond de nous, car nous porterons tes combats.

    « Celui qui ne peut plus éprouver ni étonnement ni surprise est pour ainsi dire mort : ses yeux sont éteints ». Albert Einstein.

    Salut Guy.

    Tes copains écologistes.

    Tony Demeurant, animateur local EELV Vendée Sud

  7. A831 : rendez-vous satisfaisant avec le ministre des transports

    Reçue le mardi 5 novembre par le ministre des transports, une délégation* d’élu-e-s EÉLV du Poitou-Charentes et des Pays de la Loire a été reçue par Frédéric Cuvillier, le Ministre, des transports, pour évoquer le projet d’autoroute A831 Fontenay-le-Comte/Rochefort et la LGV Poitiers/Limoges. Projet inutiles, couteux et aberrants d’un point de vue écologique comme économique.

    Délégation-WDans la cour du ministère des transports : François de Rugy, Michel Perrier, Véronique Massonneau, Jean-Philippe Magnen et Tony Demeurant.

    Fort de l’analyse sans appel de la Commission Mobilité 21 repoussant le projet à un « horizon lointain », après 2050, « la délégation a mis l’accent sur les alternatives à des projets d’infrastructures au coût prohibitif et à l’impact environnemental irréversible » explique Tony Demeurant, coordonnateur du groupe local EÉLV Vendée Sud.

    Les élu-e-s écologistes ont plaidé pour un nouveau regard sur la mobilité, avec des choix en accord avec les enjeux du 21ème siècle : répondre aux besoins quotidiens des usagers, faire des économies budgétaires, tout en préservant le patrimoine naturel et en tenant les engagements de la France sur les émissions de gaz à effet de serre.

    Ainsi, plutôt que de mettre en chantier l’A831, une autoroute sur pilotis à travers le Marais Poitevin – option déjà repoussée en son temps par François Mitterrand-, ils ont préconisé, côté route, de réaliser le contournement de Marans. Pour Bernard Ferrier maire de Marans, «Le tronçon coûterait environ 35 millions d’euros, contre 890 millions pour l’autoroute ».

    Côté rail, en Pays de la Loire, ils ont insisté sur l’urgence à rénover la ligne Bordeaux-Nantes, notamment sur la partie La Rochelle-La Roche-sur-Yon. « Cette ligne existante nécessite une remise à niveau qui profiterait aux nombreux usagers qui la fréquentent. Un nouvel arrêt à Velluire (Vendée), ouvrirait ce territoire en évitant la logique du tout transport routier » précise Michel Perrier, membre de la Commission transport au Conseil régional des Pays de la Loire.

    Concernant le projet de LGV Poitiers-Limoges, les alternatives ont été également avancées par Véronique Massonneau, députée de la Vienne : sécurisation et l’amélioration de la RN entre Poitiers et Limoges ; renforcement de la desserte TER sur la ligne existante Poitiers-Limoges et investissement dans la modernisation de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, qui mettrait Limoges à 2h20 de Paris sans LGV.

    Dans les derniers bilans de la SNCF, on voit clairement que la fréquentation des TGV se tassent, tandis que les TER ou Intercités sont plébiscités par les usagers. Pour sa part François de Rugy, député de Loire-Atlantique., soulignait  » Nous ne pouvons plus raisonner à coups de grands projets, en ignorant que le prix du péage ou du billet vont condamner ces infrastructures impossibles à rentabiliser, tandis que l’environnement aura été encore sacrifié « .

    Au fil de l’entretien, le ministre a déclaré que les événements  récents, tant la suspension de la taxe poids lourds, que les conséquences financières que cette décision entraîne, auraient des incidences sur le calendrier de discussion et de décision concernant les investissements sur les infrastructures de transports des Contrats de Projets État Région (CPER).

    Les élu-e-s EELV sont ressortis satisfaits de ce rendez-vous : « Le ministre n’a pas éludé les questions. Toutefois, il n’a pas pris d’engagement précis, en affirmant clairement que les décisions n’étaient pas prises, explique Jean-Philippe Magnen. Relevant bien les conclusions du rapport Duron, il a qualifié l’entrevue de « rendez vous d’étape ».

  8. Nous aussi chez le ministre des transports…!!

    Alors que le rapport dit « Duron », du nom de son rapporteur PS Philippe Duron, a renvoyé à des horizons lointains (entendez au délà de 2050…), les quelques promoteurs du projet sur notre territoire continuent de promouvoir ce projet inutile car ne répondant pas aux impératifs de ce territoire.

    Le rapport Duron précisait les conditions d’un schéma national de mobilité durable, qui même s’il ne va pas assez loin dans la prise en compte des urgences écologiques, va résolument dans le bon sens…

    Il s’agissait par ailleurs d’aider le gouvernement à faire des choix drastiques, puisque bénéficiant d’une enveloppe budgétaire plombée par l’absence de croissance, le poids de la dette et des choix budgétaires par ailleurs contestables (défense, soutien aux filières « déjà mortes »,…).

    L’un dans l’autre donc, la « commission 21 » a proposé de hiérarchiser les projets structurants d’aménagement en vue de satisfaire ce double impératif : transition énergétique et budget restreint. Pas bête non ?

    http://www.developpement-durable.gouv.fr/Mobilite-21-pour-un-schema.html
    Vous connaissez la suite : l’A831 n’est pas prioritaire, ne répond pas urgemment aux besoins du territoire, et surtout ne répond pas aux conditions de mobilité durable souhaitées par le gouvernement, socialiste rappelons-le !

     

    Le pied de grue chez le Ministre Cuvillier…

    Mécontents, les promoteurs du projet, unis dans l’adversité, ont sorti les crocs : manifestation publique à grands coups d’argent public et de lobbying, communication insensée, et surtout visites régulières chez le ministre des transports…

    Parce que les élus ne sont que nos représentants, parce que le gouvernement devrait être l’expression démocratique du peuple, nous avons nous aussi obtenu rendez-vous chez le ministre des transports.

    Nous aussi allons pouvoir rappeler toute la pertinence du rapport Duron, démonter l’argumentaire fragile des promoteurs du projet A831.

    Grâce à l’action des assistants parlementaires, des parlementaires, des élus régionaux et leurs collaborateurs, des militants du mouvement, en Pays de Loire et en Poitou-Charentes, nous rencontrons le ministre le 5 novembre 2013 au ministère !

    Loin d’être un aboutissement, c’est une reconnaissance de notre combat et des convictions que nous portons depuis le début de ce projet.

    On vous racontera !

    Tony Demeurant

    Coordination départementale

    Co-animateur du groupe local EELV Vendée Sud

     

  9. perdre 4 minutes de trajet sur Nantes-Bordeaux ou paupériser le sud Vendée ?

    2005-voie-ferree-nantes-vers-bordeaux-1vLa réunion de comité de ligne Sud Vendée, tenue ce jeudi à Luçon, et présidée par Mr Bontemps, Vice Président du Conseil régional en charge des transports, fût riche d’enseignements sur la manière dont l’aménagement du Sud Vendée est pensé…

    De longs monologues furent l’occasion pour Mr Bontemps de rappeler qu’il faut faire des choix dans une logique budgétaire restreinte… Incroyable mais vrai, être élu, c’est faire des choix !!

    Oui, les priorités sont à la modernisation des lignes Nantes-Bordeaux et Nantes-St Gilles-Pornic… Ces choix là sont indiscutables, mais ne cachent pas ceux qui le sont moins (20 millions d’€ affectés à l’A831, 40 millions -refusés hier lors du vote du budget- pour des trams-trains pour couvrir l’hypothétique aéroport de NDDL…)

    Quand on mesure les bienfaits d’une desserte ferroviaire (mobilités, attractivité du territoire, développement économique,…), on peut s’indigner des choix qui sont faits… Sud Vendéens, nous voilà condamnés à l’utilisation de nos voitures (encore faut-il pouvoir en avoir !) et à l’utilisation d’autoroutes de plus en plus chères !!

    Ne pas rouvrir pour l’heure Fontenay-Niort peut s’entendre, compte tenu du coût.. . Mais réfuter la proposition d’un arrêt en gare à Vellluire, qui mettrait Fontenay à 10 minutes d’un axe ferroviaire, revient à dire qu’on abandonne le sud Vendée…

    Quel argument ? : nous allons gagner 8 minutes en modernisant -enfin- la ligne Nantes-Bordeaux, ce n’est pas pour perdre 4 minutes dans un nouvel arrêt… !

    Ce nouvel arrêt Mr Bontemps, c’est l’urgence du Sud Vendée, territoire qui échoit à votre grand dam à la compétence régionale des Pays de Loire.

    Ce nouvel arrêt Mr Bontemps, c’est le retour du train dans le pays de Fontenay, et de nouvelles possibilités de mobilités et d’attractivité !

    Ce nouvel arrêt, Mr Bontemps, c’est le désenclavement du Sud Vendée, qui ne souffre pas d’enclavement routier mais bel et bien d’un enclavement de transports publics décents pour une sous préfecture.

    Ce nouvel arrêt, Mr Bontemps, c’est plus que 4 minutes ! C’est le souffle nouveau dont la population a besoin, à défaut de pouvoir faire plus pour l’instant.

    Tony Demeurant,

    Coordination départementale

    Co-animateur du groupe local Sud Vendée

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