Archives de : eelv vendée sud

  1. Le pouvoir obscur des élus écologistes…

    Flattés de constater que la seule écologiste de la commission « mobilité 21 » aurait réussi à elle seule à orienter le rapport en sa faveur, nous allons pouvoir dès demain lui demander de remplacer le premier ministre pour mettre en oeuvre une politique enfin ambitieuse pour la société française…

    En réalité, sauf à vouloir véhiculer des propos politiciens (pour se placer aux prochaines municipales ?), nous ne pouvons malheureusement pas attribuer la remise en cause de l’A831 à Eva SAS (députée EELV de la commission « mobilités 21 »)…

    Mr Hocbon, de REF, a simplement oublié l’objectif de la commission : réfléchir à un schéma d’infrastructures qui prenne en compte les préoccupations environnementales légitimes de ce siècle à venir ainsi qu’une raréfaction des ressources financières publiques… Ces objectifs sont à l’origine de la commission… l’argument est déjà acté !!

    Enfin, la remise en cause du projet A831 n’est absolument pas liée à Notre Dame des Landes, et EELV continuera d’être opposé et très présent sur ce terrain, afin de montrer que ce projet n’a pas plus que l’A831 de raisons de voir le jour. Souhaitons qu’Eva SAS croise le premier ministre afin que par magie elle puisse le faire aussi plier sur ce sujet…

    Il serait bon que les arguments développés par les partisans de l’A831 soient plus en phase avec notre époque, et qu’on encourage enfin la réflexion sur d’autres urgences de ce territoire… Voilà qui pourrait aider au débat pour les prochaines municipales…

    Tony Demeurant

    Co-animateur local EELV Sud Vendée

  2. l’écologiste pragmatique à l’exercice du grand écart…

    Le CG85 s’intéresserait-il enfin à l’écologie ?

    Le titre alléchant de la première page du journal de propagande départementale laisse supposer une soudaine prise de conscience… « Noirmoutier : inquiétudes sur les extractions de granulats »…

    Nos « amis » du CG s’inquiètent, à juste titre, des dangers générés par l’extraction des granulats en mer…. A défaut d’études sérieuses et indiscutables (sic), ils s’inquiètent des dangers probables…

    Pourtant, il existe déjà des études sérieuses, en témoigne les documents glanés ci-dessous :

    https://wwz.ifremer.fr/dcsmm/content/download/53196/754414/version/1/file/AES_extraction_V2bis_GDG.pdf

    http://le-peuple-des-dunes.org/news/yves-lebahy-problemes-souleves-par-les-prelevements-de-sable-marin

     

    Retailleau nous refait son coup de l’écologie qui concilie économie et protection de l’environnement…. Que les élus du CG s’inquiètent du sort des côtes, des ressources halieutiques et de l’usage de  telles extractions, on ne peut que s’en satisfaire… Vive l’écologie pragmatique !! Mais

    Dans un élan de lyrisme mal contrôlé par le service  communication, l’article aborde l’usage des granulats…. ils servent essentiellement aux entreprises de BTP…!!

    Les mêmes (entreprises) que Retailleau louait jeudi dernier avec véhémence pour exiger l’A831, arguant que cela offrirait de l’emploi au BTP ?? Oui, ces entreprises qui seraient allées chercher leur sable au large de Noirmoutier pour satisfaire les besoins de l’A831 ??

    Ainsi donc l’écologiste pragmatique, de sa main gauche (la plus faible), retient  son souffle et s’inquiète du sort de l’environnement (un peu…) , quand sa main droite s’empresse de le foutre en l’air au nom de « la conciliation entre économie et environnement »…

    Merci Mr retailleau, bel exemple d’absurdité politique. Un exemple largement suivi par élus de tous bords en ce moment en Vendée…

    Tony Demeurant

    Co-Animateur local EELV Sud Vendée

  3. je ne capitulerai jamais…

    A l’approche d’une terrible nouvelle pour les promoteurs de l’A831, les esprits se sont quelque peu échauffés, et les joutes verbales ont donné des résultats rigolos…
    A propos du dossier A831, le député local a eu ces mots : JE NE CAPITULERAI JAMAIS…

    Le doute me prenant, je recherche une définition… Les deux définitions sorties sont de véritables tranches de vérité… !

    Capituler :

    1. cesser toute résistance et reconnaitre sa défaite ! … Voilà qui en disait long, avant même la sortie du rapport, sur l »état d’esprit des promoteurs du projet…

    2. renoncer à son pouvoir… Ca, on le savait déjà ! Il semble difficile aux élus, notamment cumulards, de renoncer à leurs pouvoirs…

    Deux belles affirmations en tout cas, pour un résultat magique  ce soir au Vendéeopôle : les élus PS et UMP mains dans la main, à cristalliser l’échec sur Eva Sas, sénatrice EELV membre de la commission (seule écolo de la commission), qui aurait viré ce projet parce qu’il traverse le marais… (dixit Retailleau)

    Des arguments hauts en couleur, construits et constructifs…

    Tony.

  4. A831… Le courrier aux élus du sud vendée !

    Madame, Monsieur le Maire
    Mesdames, Messieurs les élu(e)s du conseil municipal,

    Vous êtes les porteurs de la politique d’aménagement de notre territoire et, à ce titre vous avez été invité(e)s à vous prononcer en faveur de l’A 831 par le Conseil général. Depuis 1994, quelques promoteurs du projet soumettent une vue partielle et partisane pour justifier l’intérêt de l’A831. Ces arguments peuvent pour certains être recevables ou discutés, ce qui induit nécessairement une confrontation des arguments…

    A la lecture de vos doutes et interrogations sur ce projet, nous vous proposons une lecture alternative du projet d’A831, espérant qu’elle suscitera débats et questionnements.
    Ce projet, datant de 1994, n’est plus en mesure de répondre aux nombreuses problématiques de notre territoire :

    son coût, de 890 millions d’€, soit 14 millions par km (pour un gain de 10 minutes en direction de Bordeaux) dont la moitié en argent public (Conseils généraux de Vendée et Charentes-Maritime, Conseil régional des Pays de Loire), n’est plus tenable. C’est encore plus vrai que la crise touche maintenant de plein fouet la Vendée, et en particulier le Sud-Vendée. Songeons un instant aux multiples projets que cet argent public pourrait financer : rénovations de collèges, réseau ferroviaire, emploi, aménagements routiers et numériques,….

    Vous le savez bien, l’impératif de « désenclavement » évoqué par les tenants du projet n’est pas crédible. Ce n’est pas l’absence d’une nouvelle autoroute qui a provoqué la fermeture de SKF, de Plysorol, ni les problèmes de la SAMRO.
    A ce titre, l’abandon progressif de modernisation de la liaison ferroviaire Bordeaux-Nantes et Niort-Fontenay sont nettement plus préjudiciables, notamment pour l’installation de ménages dans notre sud-vendée et l’attractivité de personnes qualifiées.

    « C’est l’A831 ou la poursuite des bouchons à Marans »… NON ! Non seulement il existe déjà une alternative permettant d’aller à la Rochelle sans passer par Marans, longtemps « masquée » par le Conseil général de Vendée, mais le contournement doit pouvoir être fait. L’abandon du projet permettrait de réaménager les routes départementales (RD 137, RD 938).

    L’impact économique n’est pas certain, loin de là. Outre la consommation [le gaspillage ?] de crédits du Conseil général et du Conseil régional, essentiels au maintien de la vie dans nos communes rurales, l’installation d’entreprises répond à des logiques bien plus complexes qu’un second barreau autoroutier. Pire, s’en convaincre évite de réfléchir à d’autres aménagements et politiques publics, en comptant sur le seul « pouvoir magique » de l’attractivité « naturelle » de l’A831… Que de possibilités d’emplois locaux dans la rénovation thermique des bâtiments, l’habitat durable, la transition énergétique (agriculture, énergie,…), et tout cela ne nécessite pas de nouvelle autoroute…

    A l’heure du pétrole moins bon marché, et alors qu’inexorablement son prix continuera de monter, l’intérêt des autoroutes va décroître. Par ailleurs, les nouveaux tronçons doivent s’équilibrer financièrement, ce qui conduira probablement à un tarif au km élevé, comme dans le Sud-Ouest pour l’autoroute Pau-Langon, sous-utilisée car trop chère.

    Les compensations préconisées par la LPO n’ont pas été inscrites dans le cahier des charges de l’appel d’offres qui a été publié au Journal Officiel en vue de la mise en concession… Les engagements mis en avant à ce titre ne seront donc probablement pas tenus, ou alors de manière parcimonieuse et sans souci véritable de cohérence écologique. La « balafre » sera visible en plein marais poitevin… Ne laissez pas détruire ce patrimoine, ce magnifique écosystème, source de bien-être pour vos administrés et de revenus pour le secteur touristique.

    Elu(e)s de nos communes, la force de ces arguments mérite d’alerter votre sens de l’intérêt général et de vous inciter à y regarder de plus près. Un dossier approfondi est à votre disposition sur notre site http://vendéesud.eelv.fr où le contact est ouvert à de plus amples discussions.

    Restant à votre disposition.

    Cordialement.

    Tony Demeurant
    Pour la coordination départementale EELV
    CAM00187

  5. Nitrates : relever le défi par l’intelligence collective

    Cp du 10 février 2013

    Le tour de force engagé hier par les agriculteurs de la FNSEA prend un tour surréaliste… Si indéniablement l’application du plan nitrates passe douloureusement pour certains, c’est justement parce que les gouvernements précédents, sous l’action de lobbying de la FNSEA, ont limité le champ d’application des anciennes directives et retardé l’échéance…

    Refuser le plan nitrates est tout aussi surréaliste… Comment pourrons-nous convaincre nos enfants que « nous étions pour la poursuite d’un système polluant » ?
    Le droit de défendre un système productiviste s’entend et se respecte, la démocratie l’impose, mais cantonner ce droit à l’utilisation de procédés néfastes pour l’environnement et la santé humaine nous semble être plus difficile à justifier…
    Or, rappelons-le, les enjeux sont lourds en terme de santé publique et de sauvegarde de l’environnement : cancers (notamment pour la profession), perte de bio-diversité, algues, prix de l’eau,…

    La France risque une condamnation de 20M€ et 200 000 euros d’astreinte journalière pour non respect de la directive… Qui paiera ? Et pour défendre quel système agricole ?
    Ensemble, en dépassant les clivages stériles , osons-nous débattre et inventer le système agricole qui pourrait permettre à chacun d’en vivre dignement, à court et à long terme ?
    Dans l’intérêt de tous, nous devons parvenir à une mise en place concertée, adaptée et efficace de cette directive, associé à des mesures d’accompagnement techniques et financières pour les éleveurs.

    A l’heure des élections pour la représentation syndicale dans les chambres d’agriculture, nous invitons le « monde paysan » à oser le débat auprès de toutes les représentations syndicales pour prendre la mesure des enjeux.

    Tony Demeurant,
    Coordination départementale

  6. Des solutions économiques… oui, mais écologistes !

    Cp du 29 juillet 2012

    Plysorol connaît un nouvel épisode délicat, en tout cas pour ses salariés et le sud-Vendée.
    Les doutes que nous émettions dès « l’histoire chinoise » jusqu’au faux espoir « Bitar » se sont malheureusement vérifiés, et nous n’en tirons que tristesse et frustration. Tristesse pour
    les salariés des usines de Fontenay, au savoir-faire reconnu et attachés à un outil de travail qui file au nom de la concurrence de la « mondialisation libérale ». Tristesse aussi pour les
    Gabonais qui voient leurs ressources pillées par des multinationales -Françaises, Libanaises, Chinoises, quelle différence pour eux ?
    Et frustration de ne pouvoir faire entendre plus fort et plus vite que des solutions alternatives sont possibles, viables, durables. Utiliser les essences locales (vendéennes, françaises,
    européennes), travailler les filières courtes de construction (habitat, mobilier urbain,…). Plus qu’un redressement productif, c’est de nouvelle politique industrielle dont nous avons
    besoin ! Plus que la course à l’échalote des salaires tirés vers le bas par le libéralisme, c’est de relocalisation dont nous avons besoin ! Cela suppose des politiques ambitieuses et de
    rupture ! Europe écologie les verts souhaite poursuivre sa réflexion avec les acteurs locaux (syndicats, chefs d’entreprises, élus) sur la reconversion écologique de l’économie dans le sud Vendée.

    Tony Demeurant

    co-animateur du groupe local

  7. L’année 2012 sera forcément bonne

    Cp de 16 janvier 2012

     

    A la lecture récente du journal, on ne peut que se féliciter du « retournement de situation » de l’A831… Des élus de droite du Conseil Général jusqu’à Ouest France, qui parle de bonne nouvelle pour le Sud Vendée, en passant par le PS régional et local, tout le monde est donc d’accord pour vanter et s’approprier la bonne nouvelle.

    EéLV Sud Vendée prend acte et suppose que c’est clairement la volonté des citoyens sud vendéens que d’avoir une deuxième autoroute… malgré son prix faramineux en deniers publics.

     

    Nous supposons donc que la situation économique sud-vendéenne est donc largement améliorée pour que les collectivités locales s’adonnent à des dépenses aussi lourdes que l’A831. Nous supposons que les bienfaits de cette autoroute «déifiée» seront meilleurs que ceux de l’Autoroute déjà existante…

     

    Nous supposons que les finances publiques de l’Etat, de la Région, du Conseil général et des collectivités territoriales, impliquées dans le financement de l’A831 (890 millions d€) pour la transmettre à un gestionnaire privé, sont donc par miracle devenues satisfaisantes et que cela ne se fera pas en contrepartie des dépenses de santé, d’éducation, de sécurité, de transition énergétique,… Ou peut être cette fameuse TVA sociale, qui pèse sur les revenus les plus faibles, vont-ils alimenter le financement de l’A831 ? Peut être la hausse du coût de la sécu transféré aux mutuelles n’a-t-il rien à voir avec ces choix d’investissement d’un autre âge…?

     

    Nous nous félicitons donc ironiquement d’une situation si favorable qu’elle permette ce second ouvrage au service du pétrole et des concessionnaires d’autoroute…

     

    Et en matière de mobilité et de déplacements, nous actons que la seule alternative envisagée par tout ce petit monde est la mobilité routière, alors même que nous sommes sur un territoire largement déserté en matière de train…

    Nous resterons très mobilisés et particulièrement actifs pour que les 45 millions d’€ nécessaires à la réouverture de Niort-Fontenay, plus important en matière de développement local que la deuxième autoroute, fasse aussi peu d’histoires que les 890 millions d’€ de l’a831….

    Nous militerons activement pour que la ligne Nantes-Bordeaux ne cesse de se dépérir par manque de volontarisme politique (on ne peut pas tout faire !!), et favoriser un arrêt à Velluire pour desservir un deuxième pôle du Sud Vendée.

     

    EéLV Sud Vendée souhaite à tous les sud-vendéens une excellente année 2012.

    Tony Demeurant,

    Co-Animateur du groupe local Vendée Sud

Remonter