Cp du 30 octobre 2012

Mr Retailleau récidive sur l’écologie pragmatique à propos des réserves de substitution… Il n’y a pourtant ni écologie, ni pragmatisme dans cet entêtement à poursuivre dans une voie de développement agricole peu soutenable…
Les réserves soutiennent des productions peu économes en eau, ne servent que quelques irrigants alors que nombre d’agriculteurs souffrent de crises bien plus structurelles et mériteraient d’être aidés et accompagnés…
Les réserves servent un système qui n’est pas pragmatique, mais parfaitement idéologique : celui d’une agriculture d’exportation et de compétitivité à tout prix (pourtant subventionnée par l’UE)…

Le pragmatisme, c’est le contraire de l’action politique… Il est nécessaire de s’interroger sur les conséquences de nos actions actuelles… Evidemment qu’en politique, le pragmatisme ne veut rien dire, les élus ne doivent pas se comporter en apprentis sorciers sans envisager les conséquences…

C’est « l’économie pragmatique » qui a conduit les services de santé et de justice à s’éloigner des citoyens…
C’est la « politique pragmatique » qui a conduit aux caisses noires de partis politiques…
C’est « l’écologie pragmatique » qui conduira l’aéroport inutile de NDDL à mettre des fleurs sur le tarmac… pour verdir l’aéroport ?

Mais il est plus difficile de regarder demain avec un regard lucide que de satisfaire les conservatismes actuels… surtout pour qui désire sa réélection…

Tony Demeurant,

Coordination départementale

Hasards de calendriers…, l’eau fût fil conducteur de propos pour le moins contestables dans l’édition de mardi 18 septembre 2012.
Il est rassurant de constater que nous partageons tous le même enjeu de sauvegarde des richesses en eau sur le département, qu’il s’agisse du marais poitevin ou des ressources en eau potable… Mais

Sur le marais poitevin, nous préfèrerions la concertation positive et les enjeux à long terme plutôt que l’opposition systématique entre « écolos » et ruraux, que nous sommes nous aussi par ailleurs ! Nous sommes largement partisans de la proposition du Syndicat mixte du bassin de la Vendée, Sèvre et Autizes, à savoir « être entendus comme les écologistes », ce qui nous donnerait enfin davantage de poids et de temps de parole. Rappelons en effet par exemple que EELV ne siège pas au nouvel établissement public du marais poitevin, contrairement au nombre très important de représentants de syndicats de marais… quand bien même ils siègent à titre consultatif. Sortons ensemble et collectivement des postures idéologiques.

L’interconnexion des barrages est acceptable dans l’idée d’un partage « solidaire » de la ressource, mais nous demandons en contrepartie un partage responsable. Si l’opération permet d’éviter la remise en cause du système de développement touristique vendéen, c’est solidairement que nous souffrirons des manques d’eau en Vendée… !! Nous rappelons d’ailleurs qu’il serait plus logique d’utiliser les eaux souterraines pour l’alimentation en eau potable, plutôt qu’utiliser une eau de surface souvent plus souillée.

Enfin, nous notons avec amusement la perte de mémoire du député Yannick Moreau, jadis (2008) au service de Philippe De Villiers et à ce titre opposé au projet d’éoliennes au large de la Vendée, qui vient de découvrir l’intérêt d’un tel projet… C’est une bonne nouvelle, dommage qu’elle vienne tardivement.